« La première chose, c’est d’avoir un appareil que l’on aime, celui qui te plaît le plus, parce qu’il faut d’être content du boîtier, de ce qu’on a dans les mains, l’instrument est primordial pour celui qui réalise un projet » Sergio Larrain (Photographe Chilien 5/09/1931-/02/2012 ancien membre de l’agence Magnum)
Voilà tout est dit, essayer et trouver un appareil avec lequel on se sent bien, qui donne l’envie de faire et adapté à ses projets et au type de photos que l’on fait et que l’on veut faire.
Ils sont tous en capacité de donner de « belles photos » à condition d’avoir un objectif 🙂
En matière de qualité d’image le rôle des optiques est primordial. Bien choisir une marque d’appareil photo au départ quand on n’est pas équipé car les optiques ne sont généralement pas compatibles entre les marques selon le type de monture (sauf à utiliser une bague d’adaptation). Ce qui est à prendre en compte c’est le poids que l’on peut accepter ou pas, si on cherche la compacité maximale ou pas et surtout la prise en main. Il y a vraiment des boitiers qui donnent envie de faire des photos et d’autres qu’on apprécie moins. Une astuce quand on ne souhaite pas engloutir des sommes importantes est de ne pas acheter le dernier matériel sorti et de décaler ses choix de quelques versions.
Ce qu’il est intéressant de regarder et on n’y pense pas souvent, ce sont les logiciels des marques disponibles gratuitement et leur facilité d’utilisation. Par exemple concernant Nikon un logiciel de développement est fourni avec des capacités de base et aussi une façon de personnaliser ses propres jpeg.
Pour faire court il n’y a pas forcément besoin du dernier matériel sorti si on n’est pas un professionnel de la photographie commerciale avec un besoin spécifique comme de la photo de sports rapides par exemple (et encore par le passé il y avait bien des photos de sports). Les innovations sont sur le confort d’usage, au niveau de l’autofocus avec la détection des yeux, au niveau de la rapidité de la rafale, au niveau de la recherche de plus de résolution-définition pouvant même aller jusqu’à un rendu qui parait artificiel avec du plus net que net et au niveau de la vidéo. Définir d’abord ses besoins avant de dépenser des dizaines de milliers d’euros. La technologie permet de compenser un manque de dextérité, un auto-focus avec IA et des prises de vues en rafales n’est-ce pas comme pêcher à la grenade en retirant le plaisir de la prise unique, à réfléchir. Sur l’aspect narration, style photographique personnel, instants d’évidence le matériel n’y pourra pas grand chose. Dans ce sens le vouloir continu du matériel dernier cri est peut être une compensation alibi pour s’extasier sur la netteté à la recherche de la photo trophée avec un waou sur les aspects techniques. Nous sommes souvent technophiles et on pourrait penser que le matériel pourrait compenser un manque de créativité. Ensuite il y a la notion de plaisir, d’envie, c’est aussi une occupation et une motivation de s’intéresser au matériel mais ce qui importe surtout en photographie c’est la façon de traiter un sujet, d’avoir une constance et de travailler son propre style, de raconter une histoire à sa façon.
Parfois, selon son besoin spécifique par exemple besoin d’une optique 400mm pour de l’animalier, des photos de sports, il est possible de faire un raisonnement inverse. Partir du prix d’un objectif correct que l’on peut trouver en occasion, pour ne pas payer 9000 € un objectif 400mm, et acheter l’appareil photo en fonction du prix raisonnable d’un zoom 100-400mm que l’on a trouvé. Mettre en 1er choix l’optique au lieu de l’appareil photo.
Le matériel est un outil. Le choix de tel ou tel boitier est un questionnement qui revient souvent. Les boitiers numériques un peu ancien ne sont pas à négliger. Les fabricants veulent vendre et c’est tout à fait normal pour qu’ils perdurent. Il n’y a pas d’appareils photos avec une seule optique qui pourraient tout faire. Aussi quand des gens demandent je ne sais pas quel appareil acheter, il n’y a pas une réponse unique. C’est encore plus difficile quand les gens sont débutants en photographie et ne savent pas ce qu’ils veulent faire, du genre, je veux faire un peu de tout. Il y a énormément de critères subjectifs et d’éléments à prendre en compte, comme par exemple est-ce que le poids est un problème. Cela peut l’être quand on bouge beaucoup, que l’on a des problèmes physiques, des douleurs. Il faut aussi aussi comprendre la grande importance des optiques. Un zoom c’est un compromis, plus l’ouverture du diaphragme est grand plus il est difficile de fabriquer une optique de qualité, plus elle est volumineuse, lourde et cher, pareil concernant les écarts de focales, un zoom qui passe d’un très grand angle à un fort grossissement n’aura pas la qualité de chaque objectif fixe bien construit. Il y a aussi la question du budget, la qualité a un prix, l’exigence en matière de rendu coûte cher. Là aussi cela dépend vraiment où chacun met le curseur en fonction de sa propre exigence qui peut être très variable. Le matériel évolue assez vite mais surtout au niveau de la vidéo, en photo en matière de qualité d’image intrinsèque les évolutions sont faibles pour une utilisation en lumière du jour, parfois on peut préférer un rendu moins tranchant et sec que les très récents boitiers. Ce qui est apprécié c’est l’effet « pop », c’est à dire un rendu non plat avec le sujet qui se décolle du fond, avec un mini effet 3D, qui est en fait obtenu essentiellement par la qualité du micro-contraste de l’optique, avec un grand impact aussi de comment la lumière éclaire le sujet.
Si la taille est importante il y a un site de comparaison des volumes des appareils, ici.
Au sujet des optiques, pour comparer sur une mire, il y a ce site digital-picture qui donne une idée, après rien ne vaut des tests en réalité. Attention aussi avec cette notion de piqué car parfois c’est soi qui bouge en déclenchant forcément la photo est alors moins nette. 🙂
Au niveau du choix ça peut être 🙂
Pour certains ils ont besoin de ça
Et surtout de toi.
L’on ne peut pas conseiller tel ou tel appareil comme ça d’emblée, sauf si on est un vendeur et que l’on a un stock à écouler ou vendre celui sur lequel on fait plus de marge. Le choix est très personnel, très subjectif, dépend essentiellement des usages, de son envie et du budget à consacrer, si c’est une passion plaisir ou pas.
En résumé : Le choix de tel ou tel matériel est très subjectif et lié à l’usage, selon le type de photos à réaliser, de son niveau personnel d’exigence et de perfectionnisme, de son goût personnel pour le matériel photo, son style, l’objet en tant que tel, de la finalité photographie comme profession ou utilisation à usage utilitaire, ou grande passion pour le plaisir, alors on peut casser la tirelire. Il est judicieux de bien définir ses besoins, il y a des éléments de confort que l’on peut définir comme importants prioritaires par exemple un écran réglable dans tous les sens qui permet des cadrages au ras du sol si on apprécie les compositions atypiques (si on a mal au dos), la durée de la batterie si on a la déclenchite aigüe, la double carte mémoire si on fait des prestations pros ou que l’on a un tempérament anxieux, autofocus de course ou pas car on maîtrise bien la mise au point manuelle donc pas besoin, protection contre la pluie, rafale etc, plus il y a d’options en général, plus le boitier sera onéreux.
Les derniers boitiers sortis aident à compenser les manques de connaissances techniques photographiques et de dextérité et surtout donnent généralement plus de confort d’usage surtout au niveau de l’auto-focus et de la montée en iso pour des utilisations en basse lumière. Les appareils récents ont, en général, une meilleure qualité d’image dans les très hauts iso, avec moins de bruits numériques. Ils sont utiles pour les gens qui pratiquent très régulièrement dans des lieux à faible luminosité sans possibilité d’ajouter des éclairages ou d’utiliser un flash. A savoir qu’il existe des logiciels qui atténuent le bruit numérique et qu’un Nikon D3s par exemple est encore très utilisable et très bon pour cette spécificité de faible luminosité.
Les évolutions portent essentiellement sur les capacités de réactivité de l’auto-focus avec le suivi des yeux, des pré-programmes pour les animaux, les véhicules etc, sur les rafales plus rapides, la capacité de monter dans les isos, une réduction du poids sur certains hybrides (on voit la photo sur un écran dans le viseur à la différence d’un réflex avec un miroir). Si le poids est important/sa fatigue cela peut être un critère non négligeable à prendre en compte.
De plus pour ceux qui font de la vidéo, c’est dans ce domaine que les boitiers ont le plus évolué. Le marketing est bien fait en s’appuyant sur la tentation et l’envie d’avoir, il ne faut surtout pas négliger que le choix des optiques est prépondérant en ce qui concerne la qualité d’image
En 1er il faut penser optiques car ce sont elles que l’on gardera très longtemps. Les objectifs fixes sont meilleurs en termes de qualité d’image que les zooms. Pour un usage avancé il faut privilégier les grandes ouvertures de type f1,8 ou moins en fixe ; pour les zooms f2,8. Plus un objectif ouvre plus il est difficile à fabriquer, plus il est onéreux. Les zooms c’est pratique mais pour avoir du bon ce n’est pas donné. Ne pas prendre une large gamme de focale de type 18mm-200mm car cela fait une masse de verre et il y a des pertes donc la qualité d’image n’est pas terrible. Cela dépend du degré d’exigence mais quand on est passionné de photo on est exigeant et quand on est dans du professionnel, très exigeant. Chez Canon pour les reflex il y a la gamme L en zoom et en fixe qui sont bons. Chez Nikon les ED qui ont un traitement spécifique des verres. Chaque marque possède différentes gammes. Le zoom classique pour le reportage c’est 24-70mm f2,8. En fixe un standard c’est le 50mm, en pas très cher f1,8 en plus onéreux f1,4 ; f1,2. Le 35 mm est apprécié aussi. Pour des portraits 85mm f1,8 ; 135mm F2 ; 180 mm F2,8. Ce serait trop long de tout lister.
Est abordé ici le matériel pour les passionnés qui veulent apprendre la photo ou qui maîtrisent déjà, on ne parlera pas des bridges et des appareils tout en un qui peuvent tout à fait convenir pour un usage familial, car c’est l’usage qui compte, il y a si on veut le Panasonic DMC-FZ1000 MII. Tout ce qui est écrit ici est subjectif, pour aider en sachant qu’un choix de matériel photo c’est très personnel et pas forcément du tout rationnel.
Alors quels appareils photos ?
–Si tu fais de l’argentique le choix est pléthorique en occasion, avec des prix qui ont tendance à monter ces dernières années alors qu’ils étaient très bas et puis il y a des collectionneurs sur des modèles spécifiques. Je conseille de privilégier des marques connues car il y a des optiques en nombre, Nikon, Canon, Pentax, Minolta. De partir sur des reflex au lieu de tomber dans la mode des anciens compacts en plastique qui n’étaient pas construits pour durer, bien que certains fonctionnent encore. Il y a aussi les petit Rollei, et autre petits compacts en métal très sympathiques, mais attention certains n’ont pas de cellule pour mesurer la lumière et pas d’aide à la mise au point, il faut alors utiliser l’échelle de netteté ce n’est pas forcément facile. En argentique il faut savoir que les films sont assez onéreux, cela demande un développement, de les scanner ou faire des tirages papier. Cela apprend à ne pas mitrailler et à bien réfléchir avant de déclencher. Chaque fois que tu cliques tu vois des euros qui s’envolent 🙂 Si tu veux goûter aux films 120, de sympas il y a les Rolleiflex 6X6, les Hasselblad, les Bronica, Fuji 6×9, Pentax 6×7, Mamiya etc. Ils demandent des révisions car c’est de la mécanique alors ça s’use.
– Si tu fais du numérique, le choix va dépendre de ton budget car ça peut monter très très haut mais vraiment très. Il faut aussi penser ordi avec un bon écran pour le traitement, un processeur véloce et beaucoup de mémoire et des disques durs, logiciels de traitement. Pour économiser aller vers de l’occasion. Pareil privilégier des marques connues Pentax, Canon, Nikon, Fuji, Lumix (Panasonic), Leica (il y a une collaboration avec Panasonic alors certains Leica sont en fait des Panasonic).
Si pas trop de budget les « anciens » reflex font tout à fait l’affaire comme le Canon 5D par exemple, il a même un rendu d’image sympathique de type « vintage ». Si tu es complétement débutant le Canon 200D est petit et pas cher, le Canon M50 (il existe une bague Viltrox Speedbooster pour utiliser les objectifs Canon à monture EF plein format). Les reflex de plus de 10 ans sont limités en matière de très hauts iso, en général il ne faut pas dépasser 1600/3200 iso (sauf le Nikon D3s), mais ils font encore tout à fait le travail. Il existe des logiciels qui réparent plus ou moins l’effet de bruit numérique (DXO prime, Toppaz). Les hauts iso sont utiles quand il y a très peu de lumière. On peut aussi ajouter de la lumière quand c’est possible dans ce cas en utilisant une torche ou un flash. Certaines personnes ne font pas de photos dans des endroits sombres aussi il est inutile d’acheter un appareil récent parce qu’il monte très haut dans les isos en donnant des photos avec une qualité qui sera acceptable mais pas forcément en rapport au prix payé et si on ajoute de la lumière. Il y a les Pentax aussi en réflex à bon prix en occasion, leur avantage c’est qu’il sont bien protégés contre la pluie (tropicalisés), si tu fait des photos tout temps, c’est un bon plan. Quand au choix du format APSC ou 24X36 (dit plein format) cela n’a pas une énorme importance. La qualité d’image, quoique certains disent, est un peu meilleure en plein format. En APSC les Fuji X même de 1ère génération sont très bien pour un usage général (Fuji XE-1; XE-2, XT-1; XT-2). L’autofocus n’est pas très réactif, mais il est bon d’apprendre la mise au point manuelle. En APSC les Nikon de la série D7200. Cela dépend des usages pour la photo de sports par exemple un bon plan si on ne craint pas le poids et l’encombrement est le Canon 1D markIV, il est spécial au niveau du format entre l’APSC et le 24×36 (APSH). Il y a aussi le Nikon D3s très bon boitier rapide et réactif avec 12 millions de pixels qui ne remplissent pas les disques durs. Le Nikon D4 devient abordable aussi, outre le nombre de pixels il n’y a pas de différences au niveau de la qualité d’image avec le D3s. Le choix est large et il n’est pas évident de conseiller sans connaitre quel sera l’utilisation principale et si le poids est un problème ou pas. Pour les portraits et si on aime un rendu doux avec des couleurs sympas il y a le Canon 1Ds MarkII, c’est un monobloc, c’est lourd comme les Nikon D3s et D4. L’avantage les batteries durent très longtemps, ce sont des machines robustes, certaines ont réalisé plus de 1 million de déclenchements avant que l’obturateur ne lâche. En moins lourd Nikon D600, D610. Regarder les Pentax aussi, ils sont moins connus mais tropicalisés et très solides. Il y a vraiment de très bonnes affaires d’occasion sur les gammes professionnelles d’appareils et d’objectifs pour réflex qui étaient en neuf à des tarifs astronomiques auparavant chez Canon ou Nikon par exemple. Chez Canon les optiques et zooms blancs de la gamme L, le 135 L etc etc. Se pose parfois la question de la réparabilité, pour cela il est possible de se tourner vers des artisans réparateurs. Sinon si la réparation n’est pas possible, ce qui arrive quand les constructeurs ne proposent plus de pièces au catalogue… donner le boitier ou l’objectif pour les pièces et en acheter un autre équivalent, il aura servi et tout à une fin.
– En budget intermédiaire, il y a les Nikon D800 (attention au flou de bougé, sujet parfois à vibration du bloc miroir), Nikon 810 (défaut du D800 corrigé), Nikon D750, EOS 5D Mark III, EOS 5DSR, EOS 6D II, 1Dx en monobloc. En APSC Nikon D500, les Fuji X-Pro, XT-3, XT-4, XT-5…
– Si tu as un budget conséquent partir sur les derniers hybrides de type Nikon Z8, Z9 ; Canon R, Lumix, Pentax K1, Sony gamme A7, A7RIII, Nikon D850 en reflex… En sachant que ce n’est pas pour ça que tu feras de meilleures photos sauf si ta passion est orientée oiseaux en vol, photos de sports rapides, lieux sombres. Leurs avantages c’est un autofocus rapide, le suivi des yeux, la montée en iso, des hautes capacités en vidéo. En reflex Canon 5D mark IV, Nikon D5 ou D6. Quand aux Sony, l’ergonomie et les menus sont particuliers, certains n’aiment pas du tout, il vaut mieux essayer avant d’acheter pour être sûr que cela convienne. Sinon au niveau de la qualité d’image les différences ne sont pas énormes. On est dans le confort d’usage, l’assurance de moins rater des photos grâce à la réactivité. Cela concerne aussi les jpeg directement issus du boitiers car on peut faire ses propres réglages. Je mets à part les Leica qui sont vraiment particuliers comme le Leica Q, Leica M, les SL et SL 2.
Pour se faire une idée des prix en occasion la côte chasseur d’images qui ne reflète pas toujours les prix de vente demandés selon les modèles car certains sont plus recherchés que d’autres : ici.
Pour aider à faire un choix, il y a des sites de comparatifs techniques comme celle-ci https://camerareviews.com/
Les meilleurs appareils photo actuels sans miroir – (hybrides)
Pour jouer le jeu quand on veut une liste, bien que meilleurs ne veut pas forcément dire grand chose car ça dépend pour faire quoi, en voici une.
Les « meilleurs » appareils photo sans miroir pour les débutants :
- Canon EOS RP
- Canon EOS R7
- Olympus OM-D E-M10 Mark IV (micro 4/3)
- Fujifilm X-T30 II (APSC)
- Nikon Z50 (APSC)
- Nikon Z Fc (APSC)
- Nikon Z
- Y en a plein d’autres, c’est facile ce sont les moins chers 🙂
Les « meilleurs » appareils photo sans miroir pour les passionnés :
- Fujifilm X-T5 (apsc), XT4, XT3, XT2, XT2
- Lumix s5 ii
- Panasonic Lumix G9 II (micro 4/3)
- OM System OM-5 (micro 4/3))
- Panasonic Lumix GH6 (micro 4/3)
- OM System ‘Olympus’ OM-1 (micro 4/3)
- Fujifilm X-H2S (micro 4/3)
- Nikon Z6 II
- Sony A7 IV
- Sony A7 R II ; Sony A7 R III
- Nikon Z7 II
- Canon EOS R6 Mark II
- Nikon Zf
Les « meilleurs » appareils photo sans miroir pour les professionnels :
C’est un terme de constructeurs « pour les pros », rien n’empêche d’utiliser ceux de la liste précédente car c’est avant tout ceux et celles derrière les boitiers qui comptent… (je n’en ai aucun de ceux là haha)
- Nikon Z9
- Nikon Z8
- Canon EOS R5
- Fujifilm GFX100s (moyen format)
- Sony A7R IV ; Sony A7R V
- Canon EOS R3
- Sony Alpha 1
Il reste aussi bien entendu toute la gamme des réflex qui deviennent devant la popularité des appareils sans miroir, très abordables en occasion comme les Nikon D750, D810, D850, Pentax K1, Canon 5D mark IV etc qui sont vraiment des aubaines en termes de dépenses car par exemple le Nikon D810, D850, Pentax K1 au niveau qualité d’image c’est du très très très bon à condition de monter dessus des optiques adéquates.
Il y a beaucoup d’idées reçus, par exemple ceux qui dénigrent les Leica M par exemple, pour faire des photos rapides en reportage, il suffit de régler le diaphragme sur f8 et le sujet sera net sans passer quelques minutes à peaufiner la mise au point manuelle avec le télémètre !
Comme indiqué précédemment les progrès portent sur les très hauts isos, c’est à dire l’utilisation quand il y a peu de lumière et sur la vélocité de l’auto focus. Cela peut compter pour les photos de sports, d’animaux en mouvement avec la détection du point sur l’oeil et encore ça dépend quand on maîtrise très bien la mise au point manuelle. Il y a dans les derniers boitiers l’intégration de l’IA avec la détection faciale. A voir en fonction du besoin, si ces technologies apportent un confort d’usage et si l’investissement peut être amorti, car il est aisé de dépenser beaucoup d’argent en voulant sans cesse le dernier matériel sorti. En termes de rendu les capteurs avec énormément de pixels (genre 61 millions) peuvent donner un rendu artificiel, plus net que net. L’avantage c’est une possibilité de faire des recadrages importants et d’atténuer ce rendu par un post-traitement personnel. Toutefois pour profiter dune telle définition, il faut monter sur ces boitiers des optiques à la hauteur de la résolution. On entre alors dans une chaîne de matériel aux coûts très élevés. Au niveau technique cela peut aussi être un argument dans une pratique professionnelle pour se différencier en mettant en avant, outre sa maîtrise de la photographie, l’utilisation de matériel haut de gamme avec un résultat qui se verra de manière tangible au niveau du rendu photographique. L’idéal est d’arriver au stade de la réalisation de photographie avec son propre style artistique.
J’aime bien mettre quelques photos à moi 🙂 (faut ben qu’elles servent), une petite au Leica Q-P parce que au Leica les couleurs sont sympas. Faut pas le dire, ben si on peut, la lumière ça compte plus que beaucoup aussi… La photographie c’est souvent aller au même endroit pour qu’il y ait cette putain de bonne lumière ! Même si tu as le meilleur matériel du monde (enfin du moment), si la lumière n’est pas là, le résultat ne sera pas au niveau espéré.